Un moment de paix

Akuma-hime s'était retrouvée sur cette grande place sans savoir comment ni pourquoi. Après avoir étanchée sa soif avec... du sang, elle avait parcouru les rues sombres au hasard, et avait finalement atterrie ici. Ses yeux s'étant habitués à la lumière, la luminosité de l'endroit ne la dérangeait plus.
Elle regarda autour d'elle, écoutant chaque bruit. Son ouïe s'était affiné et elle avait l'impression que sa tête allait éclater. Mais d'un autre côté, il allait bien falloir qu'elle s'y fasse, elle n'allait pas rester éternellement avec tous ses bourdonnements autour d'elle de quoi devenir folle, comme si elle ne l'était déjà pas assez.
Elle s'assit sur le bord de la fontaine et contempla l'eau translucide, plongeant sa main dedans. Elle était vraiment très fraîche, mais elle n'avait pas froid pour autant, elle aimait ce contact.
*Cet endroit est mieux que là où j'ai vécue jusqu'à maintenant. Mais je ne sais toujours pas où je suis, et je n'ai pas envie d'approcher qui que ce soit pour l'instant. *
Elle balaya la place du regard. Les personnes ne semblaient pas si différentes de celle qu'elle avait eut le chance de fréquenter. Des bras, des jambes... normal quoi. Elle ne voyait personne ayant un membre en moins, alors que des personnes avaient bien dû mourir à cause de ça. Alors soit ils avaient droit à un nouveau corps entièrement refait ou alors elle n'était pas morte. Peut-être que ce qu'elle avait cru être sa vie n'avait été en fait qu'un rêve.
Elle soupira et retourna au bassin d'eau. Les rayons du soleil se réfléchissaient à la surface, donnant à l'eau des reflets éblouissants. Elle ferma les yeux, laissant le soleil réchauffer sa peau, et l'eau la rafraîchir en même temps.

La 'vie' allait bon train, dans les rues de Requiem. Et, comme à son habitude, la grande place était le reflet amplifié de toute la ville. Hommes et femmes, vieillards et enfants allaient et venaient avec dynamisme. Il y avait toujours quelques rétractaires au mouvement qui restaient assis sur le bord des trottoirs, ou en cet instant sur le rebord de la fontaine. Et ces quelques inactifs laissaient plus de puissance encore au dynamisme du reste de ce monde. Des exceptions qui confirmaient la règle, en somme.

La nouvelle petite princesse aux cheveux clairs était, pour ne pas changer ses habitudes, parmi les exceptions. Des exclamations d'enfants s'élevèrent sur sa droite, vers le centre de la rue. Elles se calmèrent bientôt, et il y eut un étrange calme... Un calme avant la tempête.
Eh oui, quelques secondes plus tard, un corps inconnu plongea la tête la première dans l'eau du bassin, éclaboussant la moitié de la rue, et se qui se trouvait à proximité de la fontaine en particulier.
Le fameux corps inconnu, trempé jusqu'aux os, se releva aussi sec, et lança un poing au ciel en hurlant, les pieds dans l'eau:

"Bande de boulets! La prochaine fois que vous essayez de me le piquer, je vous envoie direct dans une autre dimension!!!!"

Le jeune garçon se rendit alors compte que, parmi les victimes de la noyade, la plus touchée était une jeune femme aux longs cheveux argentés. Il rangea un petit objet brillant dans sa poche de pantalon, avant de s'extirper du bassin.

"Pardon, mademoiselle. Je ne vous avait pas vu."

Comme s'il venait de la renverser, tient. Etrange gamin... Il ôta sa casquette, passée de mode puisqu'elle était plutôt du style des années 60... D'ailleurs, ses habits étaient des modèles de plusieurs styles et modes, portées dans différents pays et différentes périodes. Comme s'il avait été un clochard spatio-temporel, en somme.

Il essora sa casquette avant de la remettre sur ses cheveux bruns en désordre. Il remarqua alors qu'il ne connaissait pas cette silhouette, et pourtant, il en connaissait du monde, ici. Il parcourait bien souvent les rues de Requiem, et ce depuis quelques années déjà. Il se pencha pour rechercher du regard le visage de la jeune femme trempée.

"Moi c'est Maxence. Mais appelle-moi Max. Et toi, tu es...?"

Aucune politesse, aucune retenue. Un véritable garçon de rues. Mais sa question n'était pas aussi plate que son apparente pauvreté l'aurait laissé paraître. Il aurait voulu savoir si elle... était nouvelle, était en colère, ou bien simplement connaître son nom.
Il s'assit sur le bord de la fontaine en attendant des réponses à ses questions intérieures. Certes, il coulait l'eau, mais ne semblait pas s'en préoccuper outre mesure. Il ne semblait pas non plus se formaliser de l'aspect 'dégoulinant' de la jeune demoiselle qu'il abordait le plus simplement du monde.

Après d’assez gros efforts, Akuma avait réussit à isoler certains sons, l’eau qui coulait, des verres que l’on pose sur une table, des bruits de pas que l’on essaie de rendre inaudible. Et puis d’un coup, sans crier gare, elle entendit des voix d’enfants, elle ne les aimait pas, il y avait quelque chose dedans de bizarre. Elle n’y prêta pas plus attention, ayant d’autre chose à écouter. Le chant d’un oiseau le battement d’aile d’un rapace qui prenait de l’altitude, une dispute lui parvint brusquement, qu’elle repoussa assez facilement cette fois-ci, des rats parcourant des sacs de grains et ... d’autre choses encore.

Elle avait l’impression de faire « tache » dans ce monde toujours en mouvement. Mais elle n’avait jamais aimé être comme les autres, ou plutôt son caractère ne lui permettait pas, même si parfois elle le souhaitait vivement, instinctivement, elle se mettait à l’opposé des gens.

Et puis soudainement elle fut tirée de ses pensés. Une être plus ou moins chétif venait de plonger dans l’eau. Akuma en fut assez surprise, et le fait qu’elle soit trempée l’énervait plus qu’autre chose. Puis le jeune garçon se releva et cria. Son vocabulaire était pour le moins inconnue à la Princesse.

* Il ne pourrait pas parler comme tout le monde. Et quelle idée de vouloir se baigner dans une fontaine. *

Quand il se tourna vers elle, s’apercevant enfin de sa présence, après un assez long moment, qu’Akuma ne manqua de remarquer, il rangea quelque chose dans sa poche, mais elle n’eut pas le temps de voir de quoi il s’agissait. Ses yeux de vampire scrutèrent alors le gamin dans les moindres détails. Elle trouvait ses habits plus...qu’étranges. Elle avait l’impression d’avoir en face un des ces « gens de la plèbe » comme les appelait son père. Il ressemblait aux descriptions qu’on lui en avait faite.

"Pardon, mademoiselle. Je ne vous avait pas vu."

Akuma tiqua aussitôt. Il ne l’avait pas vu. Elle voulait bien être petite, et que ce ne soit qu’un môme, mais il y avait des limites. Cela voulait-il dire qu’elle ressemblait à toute les personnes de cette ville. Elle priait pour que ce ne soit pas le cas.

Faisant alors d’énormes efforts, Akuma sourit au petit, tout en faisant sécher ses vêtements. Il valait mieux ne pas paraître trop mauvaise, mais l’impolitesse du garçon la choquèrent encore. A part ses parents(en encore) et son frère jumeau personne ne l’avait jamais tutoyé, et ce n’était pas un gamin qui allait dicter les règles. Néanmoins elle ne dit rien comme à se grande habitude, mais lui signala tout de même son manque de savoir vivre en le vouvoyant.

« Maxence ? C’est jolie. Elégant plutôt, bien que votre statue social ne soit pas très élevé d’après ce que je peux voir. Mon nom est Akuma-hime Cursedblood, petit Maxence. »

Les vêtements d’Akuma étaient déjà pratiquement sec quand elle finit sa phrase, et elle mourrait d’envie de brûler cet enfant... ou plutôt, elle était frustrée de ne pas l’avoir rencontré plus tôt, c’est à lui qu’elle aurait prit son sang.

Le jeune garçon ne semblait pas se formaliser le moins du monde du fait que l'inconnue prenne le soin de le vouvoyer. Pour lui, c'était une façon de parler comme une autre. Après tout, lui-même l'avait vouvoié puis tutoyé, partiquement dans la même phrase.
Il ne réagit d'ailleurs même pas à la réponse de sa nouvelle interlocutrice. Il lui lança seulement un petit "Enchanté" comme si c'avait été tout à fait conventionnel, et qu'il n'était pas utile d'y mettre plus de sentiments qu'aurait pu le faire un mixer de chez Arthur Mart** Electrol**, et nous éviterons de citer des publicités. -_-'

Un large sourire s'élargit sur son visage enfantin lorsque la jeune femme daigna le regarder. Jolie petite bouille, qu'elle avait là, la demoiselle, se disait Maxence. Son haut port de tête ainsi que sa posture élégante faisait d'elle une descendante d'une famille pour le moins aisée. Tout ce que le garçon semblait n'avoir jamais connu.

Il remarqua alors que le vêtement de la jeune Akuma étaient déjà presque sec. En voyant cela, le jeune mister leva un sourcil d'étonnement, et jeta:

"Eh ben! Tu as un chauffage central super pratique! Regarde ça."

Il leva sa manche dégoulinante pour illustrer son propos... Très délicat de sa part. Comme tous les gestes et paroles qu'il employait d'ailleurs. Trêve d'ironie, Maxence trouva enfin bon de 'répondre' à Akuma:

"Ben pour ce qui est du statut social, tu as pas tord."

Accroché par ses deux mains au rebord de la fontaine, il faisait jouer ses pieds à quelques centimètres du sol, comme le ferait un enfant comme un autre.

"Je suis du genre réfractaire, par ici, moi. Et pourtant, on peut pas dire que j'ai pas eu le temps de m'insérer... Tu es nouvelle?"

Il avait finit par se désintéresser des mouvements de ses pieds chaussés pour se tourner vers Akuma.

Akuma-hime s’était habituée à la façon de parler du jeune garçon et laissa sa première impression de côté et commença à jouer les gentilles filles prêtes à aider son prochain. Le sourire du gamin quand elle décida de lui accorder un regard lui sauta immédiatement aux yeux. C’était bien la première personne à la regarder en lui souriant...enfin la première. En quelque sorte oui. En revanche la réflexion sur le chauffage central lui plu moyennement. L’humour était douteux. Elle ne dit rien, et n’eut aucune réaction apparente lorsqu’il lui montra sa manche.

En le regardant s’amuser comme un enfant normal, le visage d’Akuma s’adoucie soudainement. Elle voyait en quelque sorte en lui, l’enfant qu’elle aurait sans doute pu être si elle était née ailleurs. Car malgré la pauvreté apparente du môme, il ne semblait pas malheureux, ou plutôt pas plus qu’un autre. A cette pensé son visage se durcit d’un coup, elle se détourna de Maxence et son regard se perdit dans le vide, des flammes dansaient dedans.

Elle soupira, et se retournant après un bon moment de vide total vers le petit garçon, elle posa sa main sur lui et sécha ses vêtements, histoire de le rendre un peu plus présentable.

"Et bien comme ça, tu ressemble un peu plus à quelque chose. Sinon, je suppose que je suis nouvelle... je ne sais pas, je ne sais pas grand chose "

Tout en disant cela, elle souriait largement. Les souvenirs partaient, laissant place à l’instant présent.

Le vent commença à souffler faisant voler ses cheveux, encore une fois, et elle galéra un certain moment pour les remettre en ordre après que ce vent ai disparu.

Une myriade d'expressions passèrent sur le visage de la jeune femme. Il en était intrigué, mais la laissa à son grés se perdre dans ses pensées sans essayer de la faire revenir sur Terre. Etrange expression d'ailleurs, car plus rien, jamais, ne pourrait les faire redescendre sur Terre.
Lorsqu'elle tendit une main pour redonner au gamin un vêtement sec, ce dernier se laissa faire, ravi.
*Vraiment pratique...*

Il frissonna d'aise, sous l'effet du changement de température.

Maxence écouta la réponse de son interlocutrice, et rit doucement en la voyant peiner pour remettre en place ses cheveux. Lui-même n'avait que faire de son apparence... Malgré le fait qu'il ait ainsi ri, il n'y avait rien de mauvais dans son attitude. Il se leva, et sourit alors largement à la demoiselle.

"Y a pas à dire, tu es super mignonne, quand tu souris..."

Il avait dit cela d'une façon tellement simple et directe que c'en était risible. Il laissa à peine le temps à Akuma d'avaler ses étranges paroles avant de poursuivure:

"Si t'as des questions, tu peux me demander, j'essaierais de t'aider à comprendre tout ça."

Il avait illustré son propos d'un mouvement de menton vers le reste de la ville, derrière lui.

Akuma regarda Maxence rire sans rien dire. Ce n’était qu’un enfant en y réfléchissant. Il n’y avait pas de quoi s’énerver, ou quoi que ce soit. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle devait vraiment apprendre à ce contrôler. Mais ce qui la surprit vraiment, c’état le franc parlé du jeune garçon. Il disait les choses simplement, sans tourner ses phrase de manière plus noble, ni rien. Des paroles, des mots à l’état brut. Elle ne savais dire si c’était une qualité ou un manque d’intelligence. Elle n’y réfléchit pas non plus. Elle avait autre chose à penser.

Quand au fait qu’il lui dise qu’elle était mignonne, ça ne lui fit ni chaud ni froid...enfin, elle n’éprouvait rien envers elle. Mais la manière dont Maxence l’avait dit la fit sourire un peu, très légèrement.

« Et bien, ma première question serait : quel est cet endroit ? Et ma seconde, qui était l’ange roux que j’ai vu, par la bas ? »

Elle désigna l’endroit d’où elle venait du doigt. C’était la première fois qu’elle avait ce genre de geste. Mais elle ne s’en étonna pas, ça lui importait peu.

[Hj : pardon du retard, en plus j'ai la flemme de relire]

Le garçon écouta les questions de la jeune mademoiselle, oubliant toute leur conversation passée. Il mit ses mains dans ses poches, faisant ainsi descendre de quelques millimètres son pantalon, un peu trop grand pour lui.
Il semblait réfléchir, fixant Akuma d'un oeil serein. Il n'était pas spécialement doué pour s'expliquer, et n'avait jamais été guide. Il lui faudrait trouver les mots corrects pour se faire comprendre. D'ailleurs, il ne trouvait pas. Après tout, lui non plus ne savait ce qu'étais cette ville.

"Cette ville, c'est Requiem. Ici, il n'y a que des gens qui sont déjà mort. Une sorte de fosse commune, en fait."

Il finit sa phrase sur une moue de dédain, pour bien spécifier qu'il ne s'y plaisait pas forcément plus que ça, dans cette ville.

"Quant à l'ange roux..."

Il ricana doucement.

"Une fois qu'on l'a rencontré une fois, c'est dur de l'appeler Ange... Franchement. Bref, c'est le fossoyeur, en gros. Il s'occupe de la ville, et la gère."

[Hj : à cause d'une mauvaise je doit réécrire le post..en plus je sais plus ce que j'avais mis dedant]

Akuma l'écouta sans rien dire. Toujours un sourire serrein sur le visage. Il essayait tant bien que mal de lui expliquer où elle était...mais la métaphore qu'il utilisait la choquait un peu. Une fausse commune ? Très peu pour elle. Elle préférait de loin une tombe individuelle...mais cela voulait aussi dire la solitude dans l'éternité.

Elle regarda autour d'elle. En fait l'endroit lui faisait plus penser à une fourmillière pleine de vie qu'à un caveau remplit de cadavres.

*C'est donc ce que je pensais. Je suis morte. C'est bête.*

Quand Maxence commença à parler de l'ange roux, elle se posa d'avantage de questions. Pourquoi ne serait-il pas un ange ? En fait, elle avait uniquement utilisé ce terme à cause des ailes brunes qu'elle vu. Rien de plus. Il était si pénible que ça ? si ça se trouve, en tant que gérant de la ville, il menait la vie dure aux habitants.

"Une fausse commune et le fossoyeur ? ce sont de bien laide métaphores que tu utilises"

"Bof." Répondit-il d'un air renfrogné.

Certes ce n'était pas très délicat, comme langage, mais il n'aurait pu parler autrement de cet endroit, qu'il n'appréciait finalement pas beaucoup. D'ailleurs, il n'aimait pas s'étendre sur des sujets concernant Requiem, ou ce qu'il en pensait. En effet, quand on est frêle comme l'était Maxence, on évite de s'attirer des ennuis. Question de logique.

Il détourna le regard, et se mit à jouer avec un caillou, à ses pieds. Il réfléchissait... Il fallait qu'il trouve un moyen de briser ce silence, qui s'installait... Non pas qu'il n'aimait pas le silence, mais il le sentait malvenu, en cet instant.
Il pensa à demander à la demoiselle ce qu'elle s'était découvert comme nouveau don, mais il hésita. Peut être trouverait-elle cela grossier. Et Maxence serait étonné d'apprendre que Akuma avait le don de 'séchage de vêtements miraculeux'. Impossible que ce soit cela...

Il se gratta la tête en passant sa main sous sa casquette, puis son regad revint sur Chibi-hime.

"Tu veux que je te fasse visiter, un peu? Je la connais par coeur, cette ville..."

[J'ai pas relu. Pas le temps, je dois aller bosser. désolé. ^^']

[Hj : pas grave]

Akuma laissa filer le silence. Elle l'aimait, elle se sentait bien dans le silence, même si elle ressentait un certain malaise de la part de Maxence. Elle en profita pour écouter plus attentivement, mais aucun son interressant ne lui vint. Elle soupira et fixa Maxence. Il avait l'air de se poser es questions, et pas qu'un peu. Elle sourit légèrement.

"Oui, je veux bien que tu me fasses visiter l'endroit...sauf si tu avais quelque chose prévu"

Elle s'était prise au jeu. Elle doutait que le garçon puisse avoir quelque chose d'important à faire, mais elle posa tout de même la question...enfin question...par politesse, et pour montrer qu'elle s'interressait à lui. Même si ce n'était pas vraiment le cas.

Elle se leva, et attendit un mouvement de la part de Maxence.

Maxence suivit Akuma du regard lorsqu'elle se leva, un éternel sourire sur ses lèvres d'enfant.

"Suis-moi!"

Il partit d'un pas vif, sans courir pour autant, dans l'une des ruelles qui se présentaient à eux. Dès qu'ils entrèrents, la luminosité baissa.

"Toutes les rues sont aussi sombres, ici... J'espère que ça ne te dérangera pas."

En faisant attention à ce que la jeune femme le suive, le petit la guida dans des tours et des détours, pour lui donner un aperçut de l'ensemble de la ville.
A certains moments, il pointait son doigt sur un bâtiment, ou un bloc d'immeubles, en le désignant comme l'épicerie, la rue des marchants, ... Il y avait quelques bars, aussi.

Les gens étaient peu nombreux, par rapport au monde qui grouillait sur la grande place. Comme si l'étroitesse des rues les empêchait de se croiser... Mais il y avait tout de même assez de place pour ne pas appeler ca un tunnel...!

Ils débouchèrent bientôt sur un espace plus dégagé, que Maxence indiqua comme le quartier des villas. En effet, de nombreuses maisons espacée, basses de toit, et relativement larges s'étendaient sur le paysage. Après cela, le désert de sable. Rocs et coupures aux tons ocres. Quelques nuages de poussières se soulevaient. Mais il n'entrait jamais par nuées dans la ville, protégée par ses rues étroites. Le sables se cougnait encore et toujours aux bâtiments extérieurs, leur donnant cette couleur ocre-rouge si étrange.

Maxence tourna la tête, et indiqua, toujours de son doigt, un vieux manoir un peu plus loin, au Nord de la ville.

"Ton ange roux habite ici, lui. Il s'appelle Ezéquiel."

Akuma suivit Maxence, sans rien dire. Faisant à peine attention à ce qu'il y avait autour d'eux.

"Non, l'obscurité ne me gêne pas"

Elle ne faisait attention à ce qu'il y avait autour uniquement lorsque l'enfant lui lontrait tel ou tel bâtiment en lui expliquant certaines choses dessus. Il avait vraiment l'air de bien connaître les rues.

Ils marchèrent ainsi un assez long moment. Akuma voyait les gens de moins en moins nombreux et les rues rétrécirent. Elle en comprit la raison une fois arrivé à l'extérieur de la ville. Elle regarda alors le paysage, toujours sans un mot. Etudiant les couleurs, détaillant les dunes et autre. Les tons étaient clairs, un peu trop peut-être. Elle plissa légèrement les yeux, aveuglée.

Puis, elle se tourna vers Maxence :

"Ezéquiel... cela me rapelle quelque chose. "

Elle secoua la tête.

"Je supose que tu ne m'acompagneras pas plus loin, petit Maxence ?"

Le nom d'Ezéquiel lui rappelait quelque chose? Grand malheur à elle, pensa le gamin. Ce n'était jamais très bon, de le 'connaître'. Il en avait fait l'expérience: plus on semblait s'approcher, moins on le comprenait. C'était un étrange personnage, et on ne peut pas dire que Maxence le portait dans son coeur.
Enfin. Il n'avait en effet pas très envie d'accompagner la demoiselle chez ce malade, et haussa simplement les épaules.

"Si tu y tiens, je peux venir, mais en ce moment, je ne sais pas s'il répondra, même si on est deux à l'appeler. Plusieurs personnes ont eu besoin de le voir, mais ça fait quelques semaines qu'on ne le voit plus, qu'on ne l'entend plus, qu'il n'ouvre pas la porte, quand on vient... Peuit être sera-t-il plus accueillant avec les nouveaux..."

Son regard errait dans la direction du manoir, sans vraiment le fixer... Puis son esprit revint vers Akuma, et il plongea son regard dans le sien, en attente d'une quelconque réponse.

"Fait comment tu le sens. J'y vais quoi qu'il arrive"

Elle resta tout de même un lo,g moment à cet endroit, sans bouger, en fixant le chateau. Elle le voyait magnifiquement bien, et lui parraissait s'une architecture des plus belle. Elle grava chaque détail dans son esprit. Puis se tourna vers Maxence qui la ficait du regard.

"c'est à toi de voir. C'est ton choix. Mais j'ai cru comprendre que l'aimait moyennement alors ton refut ne me fera rien. Je comprendrai très bien."

Elle lui ébouriffa les cheveux avec le sourire d'une grendre soeur sympathique

[Hj : pardon, mais j'ai un manque d'imagination en ce moment...ça me fait peur]

[ça arrive à tout le monde... ^^ en ce moment, je ne suis pas super inspirée non plus...]

La main d'Akuma dans ses cheveux fit perdre à Maxence le sérieux qu'il avait. Son sourire revint à la charge, et il étouffa un petit rire satisfait en sentant cette main chaleureuse entre ses mèches rebelles. La demoiselle lui avait semblé distante, au premier abord, mais finalement, les premières impressions se révèlent le plus souvent trompeuses, non?

"Désolé, mais je préfère retourner en ville. Si jamais tu as le moindre problème, va au premier bar que je t'ai montré, je traîne dans le quartier assez souvent."

Il salua brièvement sa compagne d'un sourire, puis se tourna pour partir. Il leva tout de même une main à l'adresse de sa 'grande soeur' pour lui jeter un "A plus!" avant de disparaître dans les ruelles sombres.

Akuma le regarda gentillement.

"oui c'est sans doute mieux que tu rentres"

Elle le regarda partir, toujours souriante. Il ne disparu subitement que lorsque Maxence était hors de sa vue. Elle se retourna alors vers le manoir. Des souvenirs semblaient refaire surface...enfouis dans sa mémoire. Etrange...elle décida de ne pas y faire plus attention et d'improviser une fois au vieu manoir où elle était biend écidé de se rendre.

Akuma : le vieu manoir
[Hj : je fait un aute topic ?]

[comme tu veux. Sinon, tu peux poster avec moi et Agonia. ^^]
[ps.: je verrouille ce sujet.]